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La LGV ? «Le dossier est bouclé !»
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6 octobre 2012 - La Dépêche

LIGNE À GRANDE VITESSE

Les représentants de l'association ALTernatives LGV se félicitent, à leur tour, des déclarations supposées du ministre des Transports Frédéric Cuvillier.

En un mot comme en cent, le dossier de la ligne à grande vitesse (LGV) est «bouclé.» L'adjectif n'est pas extrait d'un communiqué ministériel officiel, ni d'un rapport. C'est, simplement, l'avis de l'association d'élus ALTernatives LGV qui se félicitent des déclarations les plus récentes du ministre des Transports Frédéric Cuvillier (lire ci-contre).

«C'est clair», estime Bernard Faucon-Lambert. «Le gouvernement donne sa priorité à l'aménagement et la rénovation des lignes existantes. Désormais, nous allons fédérer les usagers, les associations, les collectivités et le conseil général doit en être, pour que la rénovation du tronçon Bordeaux-Toulouse soit la première des priorités

[…] Nous avons perdu deux ans». ALTernatives LGV irait-elle plus vite que la musique et la raison ? «L'État ne peut pas financer, c'est évident», souligne Bernard Péré, conseiller régional Europe Ecologie Les Verts. «L'école de pensée défendue par les présidents des conseils régionaux est ringardisée. La LGV n'est pas un facteur déterminant de développement économique. Si le ministre des Transports évolue dans ce sens, c'est que le travail d'analyses a payé». Allusion à l'étude comparative d'ALTernatives LGV, qui concluait au printemps dernier à l'inutilité d'un tronçon LGV entre Bordeaux et Toulouse pour le coût supporté (7 à 8 milliards) face au temps gagné et aux dégâts collatéraux. Des arguments contredits à plusieurs reprises par Réseau ferré de France depuis le début de l'année. Autre porte-parole de l'association, Raymond Girardi ne prend pas le chemin des écoliers pour rappeler qu'il s'y attendait. «Sans avoir été entendu dans les dernières années, nous n'arrêtions pas de dire que la LGV ne tenait pas la route, notamment pour des raisons financières. Les déclarations du ministre nous donnent raison». Cet élu, vice-président du conseil général, redit aussi que la rénovation de la ligne, c'est 2,7 milliards d'€ avec les deux aménagements spécifiques à hauteur de Port-Sainte-Marie et de Moissac, une vitesse de pointe de 220 km/h. Malgré tout, l'enquête publique est toujours prévue pour 2013, et la déclaration d'utilité publique pour l'année suivante, selon un calendrier fixé par Réseau ferré de France et pas contredit à ce jour. «Il serait scandaleux, poursuit Raymond Girardi, de continuer dans les expertises et les successions d'actes administratifs, qui coûtent cher, pour annoncer un report du projet dans un demi-siècle.»


Pierre Camani attend l'étude

Interrogé hier, le président du conseil général et sénateur Pierre Camani rappelle que le ministre a ordonné une «mission d'études» qui doit déboucher sur un «document cadre sur la mobilité durable, et soutenable financièrement. J'en attends les résultats. Il faut se souvenir quand même que l'ancien gouvernement prévoyait 245 milliards pour les projets LGV en France, sur une période de 20 à 30 ans. Les masques tombent, dans un contexte économique catastrophique. Ce gouvernement est sérieux, et il dit qu'une décision sera prise après un travail approfondi». Pierre Camani voit des lignes de force dans les propositions du ministre : «Amélioration du transport quotidien, modernisation à raison de 1 000 km par an… Je regretterai pour les générations futures que la LGV ne se fasse pas mais je dis aussi que le tronçon majeur reste Tours-Bordeaux, Agen sera à trois heures de Paris.»

Stéphane Bersaute

 

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