2 août 2012 - Le Sud-Ouest
Face au silence du ministre, les associations montent en puissance
Photo d'illustration (Bertrand Lapegue )
Frédéric Cuvillier, ministre délégué en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, avait deux mois pour examiner le recours en annulation du projet de Ligne à grande vitesse, déposé par la Coordination 47. Le délai a expiré le 31 juillet. Silence radio. « Nous allons passer à la vitesse supérieure et déposer un nouveau recours devant le Conseil d'État », affirme Catherine Aime, vice-présidente de Très grande vigilance en Albret, membre de la Coordination 47 qui milite pour la rénovation des lignes existantes. « Des associations du Tarn-et-Garonne et de Gironde sont prêtes à nous rejoindre », selon Catherine Aime. Pour elle, si « nos politiques affichent parfois des positions plus modérées », allusions aux propos tenus par Jérôme Cahuzac au début de l'été (lire « Sud Ouest » du 12 juillet), « ils sont encore loin de la raison ».
C'est pour faire encore monter la pression qu'hier soir, lors d'une réunion de la Coordination 47 devait être confirmée la décision d'un nouveau recours en annulation auprès du Conseil d'État. « En s'adressant à cette instance, on change de braquet. On ne lâchera rien ».