7 juin 2012 - Le Sud-Ouest
NON, la LGV n'est pas un mal nécessaire, c'est un mal tout court !!!
La modernisation de la ligne existante est la seule solution de bon sens, soucieuse des deniers publics, répondant aux besoins de la population et qui laisse de coté la démagogie de certains politiques qui promettent monts et merveilles grâce à la LGV!!!!... messieurs Rousset, Emmanuelli, Malvy......pour ne citer que ceux-là !!!!!
Par exemple, monsieur Emmanuelli nous a exposé que le trafic Bilbao-Toulouse allait exploser.....on se demande bien pourquoi !!!...et que l'Aquitaine, grâce à la LGV, sera la Californie de l'Europe......alors qu'il n'y a pas un seul kilomètre de LGV en Californie!!!
On se demande vraiment si ces gens sont incompétents ou si ils se moquent de nous ?????.....
Au centre des débats, deux dossiers viennent partager les candidats : la Ligne à grande vitesse et le projet d'une zone économique de 210 hectares. (photo émilie drouinaud)
Bien évidemment, la progression de 6,9% en un an du nombre de demandeurs d'emplois sur la circonscription d'Agen-Nérac fait partie des préoccupations que les candidats ne peuvent occulter. On cherche des solutions, on évoque une attractivité du territoire à renforcer, un développement économique, une valorisation de l'agriculture locale, un désenclavement, etc.
Et au centre des débats, deux dossiers reviennent partager les candidats, titiller les élus et impulser la création d'associations de défense des intérêts de ceux qui les rejettent: la Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et le projet d'une zone économique de 210 hectares sur la commune de Sainte-Colombe-en-Bruilhois, assortie d'un deuxième échangeur autoroutier du côté de Roquefort.
De l'attractivité ou non de la LGV, il est question en boucle, surtout au regard des dégâts, qu'elle peut provoquer en terme de terres agricoles, d'environnement mais également et surtout en terme de coûts. La facture est lourde et nul ne se sent vraiment l'intention de crier haut et fort qu'il est prêt à la payer... à tout prix.
Comment exister?
De même l'opportunité d'une zone économique de 210 hectares dans le Bruilhois, projetée par l'agglomération d'Agen fait débat et ce, pour des raisons également environnementales et financières.
Et au-delà de ces problématiques techniques, se pose la lancinante question : comment l'Agenais-Néracais peut-il sortir son épingle du jeu d'un point de vue de l'attractivité économique par rapport aux deux métropoles que sont Bordeaux et Toulouse? Et ce, sans y perdre son âme et son identité...
Reste ensuite les questions essentielles liées à la désertification du monde rural : le maintien des services publics, la démographie médicale, la prise en charge et l'accueil des personnes âgées, le maintien à domicile, l'habitat social et enfin et surtout les perspectives offertes à une jeunesse agenaise, tentée d'aller chercher du travail dans les grandes villes...