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Le Cade a durci ses propos
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20 avril 2012 - Sud-Ouest

« S'il faut aller en prison pour défendre nos idées… »

Le Cade a tenu une conférence de presse hier et a durci ses propos .

Les militants du Cade ne désarment pas. (PHOTO « SO »)

LGV_Cade« Nous avions des convictions, nous sommes aujourd'hui habités par des certitudes », ont lâché hier les militants anti-LGV du Cade (collectifs de défense de l'environnement). Quelles évidences ? « Que la ligne actuelle ne sera pas saturée et que RFF veut passer en force pour servir les intérêts des lobbies du BTP. »

Lors de la conférence de presse, le Cade a une nouvelle fois sorti le lance-flammes contre « l'oligarchie des hauts fonctionnaires » et a développé ses arguments contre le projet GPSO (nouvelles lignes ferroviaires Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse) dont les tracés ont été validés il y a quelques jours par le ministère des Transports.

Fusées de détresse

« Nous renouvelons notre exigence d'un moratoire sur l'enquête d'utilité publique dont le résultat est acquis puisque la DUP est déjà programmée pour 2014. »

Le Cade a lancé quelques fusées de détresse : « Les acquisitions foncières vont commencer alors qu'il y a encore de grosses indécisions sur le tracé. Nous lançons un appel solennel aux élus afin qu'ils mettent tout en œuvre pour barrer la route à la spéculation foncière qui se met en place de façon légale mais illégitime en l'absence d'enquête d'utilité publique. » Et comme les sondages géotechniques vont redémarrer, les militants ont prévenu : « Nous nous y opposerons fermement. S'il faut aller en prison pour défendre nos idées, alors nous le ferons. »

La conférence de presse a été l'occasion de revenir sur les déclarations faites par Michèle Alliot-Marie la semaine dernière (lire nos éditions précédentes) : « Cette colère médiatique de Madame Alliot-Marie aura-t-elle une suite juridique ou restera-t-elle une prise de position opportuniste en période pré-électorale ? » Une simple question en dit parfois plus qu'une affirmation.

Contre l' A 63

La députée avait prévenu qu'elle ne saisirait pas la justice en son nom mais que les élus locaux ou les associations de citoyens, comme le Cade, étaient en mesure de le faire. Visiblement, le collectif a peu goûté ces déclarations même s'il a donné rendez-vous aux maires basques opposés au projet après les législatives pour déterminer le calendrier des actions. Une première manifestation est déjà prévue en juin à Saint-Pée-sur-Nivelle. Un gros rassemblement devrait suivre en octobre.

Politique toujours, le Cade ne souhaite pas donner de consignes de vote pour l'élection présidentielle : « Le choix de tel ou tel candidat ne changera rien à l'issue du dossier », prévoit-il. « Par contre, nous allons interroger tous les candidats aux législatives pour connaître leur point de vue sur le dossier LGV. Au premier tour, nous appellerons à boycotter les élus qui se déclarent pour. »

Le porte-parole Victor Pachon a profité de l'occasion pour répondre aux critiques émises par le président du Conseil régional : « Alain Rousset affirme que nous faisons le jeu de Michèle Alliot-Marie dans ce dossier. Mais c'est un écran de fumée. D'ailleurs, je n'ai jamais rencontré MAM ». Autre argument contre lequel l'ancien instituteur s'élève : « J'entends certains donneurs de leçons critiquer notre attitude sur le dossier de l'agrandissement de l'A 63. Mais ce n'est pas parce que nous n'avons pas réussi à faire capoter ce projet que nous sommes pour ! Nous avons toujours exprimé notre opposition dans ce dossier, ainsi que celui de l'A 65 qui s'avère être un énorme gaspillage ».

Les militants ont plusieurs fois répété qu'ils ne baisseraient pas les bras. « Et ce n'est pas parce que certains d'entre nous ont été convoqués à la gendarmerie que nous allons faire marche arrière. Ces tentatives d'intimidation ne prennent pas. »

 

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