26 décembre 2011 - Le Sud-Ouest
L'agglomération agenaise est certes séduite par le Grand Projet Sud-Ouest (GPSO), mais elle n'est pas d'accord sur le tracé proposé par Réseau ferré de France (RFF) quand le train débarque sur son territoire. Son choix porte sur une version qui coûte quelques millions d'euros de plus.NdlR- TGV-Albret: ...pas plus que 80 millions €, n'est ce pas Mr. Dionis ?.....
La bataille des chiffresDepuis vendredi, nombre d'élus de la majorité du Conseil général doivent être dans l'expectative. Ils se sont vus présenter l'étude commandée - et que le Département a cofinancée -, par l'association ALTernative LGV. Et là, les arguments et les chiffres parlent. Pour faire simple, entre le GPSO et le projet alternatif optimisé, c'est-à-dire la rénovation maximale de l'actuelle ligne, le différentiel temps entre Toulouse et Bordeaux est desix minutes.
Quant au coût, l'étude semble même minimiser les données de GPSO, puisqu'elle avance 7,2 milliards d'euros. Mais aujourd'hui, le devis approcherait les 10 milliards (1). à comparer aux 2,7 milliards avancés dans l'étude du cabinet Claraco pour la rénovation des voies existantes. La bataille des chiffres s'annonce terrible.
Autant de grains à moudre pour les opposants au GPSO, dont la conviction a été renforcée par le moratoire demandé par la ministre des Transports. Nathalie Kosciusko-Morizet donne priorité à l'entretien et la rénovation du réseau existant.
« Méfiance, les élections approchent », pointe cependant du doigt la Coordination 47. Elle ne compte pas « se laisser endormir. Nous allons poursuivre nos actions de terrain. Ce n'est pas un combat, mais une guerre. »
Étranges, les bulles du réveillon du 1er de l'An pour les élus !
(1) « Sud Ouest », samedi 24 décembre.