22 novembre 2011 - La Dépêche
Faisant suite aux propos du député d'Agen-Nérac Jean Dionis dans notre édition d'hier, Charles d'Huyvetter, de TGV en Albret, réagit : vous vous êtes élevé, lors de la dernière réunion du COPIL à Toulouse (*), contre le tracé prévu par RFF aux abords d'Agen et le qualifiez de non-sens. Nous partageons votre avis, à ceci près que c'est l'ensemble du projet LGV Bordeaux-Toulouse qui est un non-sens. Vous évoquez les espèces protégées de la Garonne et les nuisances sonores amplifiées par le fleuve. Chaque territoire traversé a son relief amplificateur de bruit, et ceci tout particulièrement dans le superbe paysage tourmenté de l'Albret
[…] Vous évoquez également le coût d'un tunnel et parlez d'une économie de quelques centaines de millions d'euros. Avec le tracé du TGV sur les lignes existantes modernisées, nous parlons de plusieurs milliards d'euros d'économie[…] En 2005, RFF a trompé les élus en leur présentant des chiffres pipés. Sa concertation n'est qu'une mascarade mensongère. Partout, des contestations s'élèvent dénonçant un viol de la démocratie. Nous vous réitérons donc notre demande de renoncer à ce projet annonciateur de désastres et de faire vôtre la défense d'« une LGV sur les voies existantes ». Il n'est pas trop tard. A signaler que c'est Christian Dezalos, le maire de Boé, qui s'est exprimé pour la CAA à Toulouse.