23 avril 2011 - La Dépêche
Quelques impressions du vote de l'assemblée départementale visible sur Youtube :cliquez ici
Qui a voté pour… et contre
Le vote concluant le débat sur le financement du tronçon Tours-Bordeaux de la LGV ayant été nominatif, chaque élu a dû se prononcer en personne sur ce dossier, à cette précision que certains conseillers généraux absents lors de cette session avaient délégué leur suffrage à un de leurs représentants.
Ceux qui ont voté pour : Christian Bataille, Jacques Bilirit, Daniel Borie, Marcel Calmette, Pierre Camani, Patrick Cassany, Jean-Marc Chemin, Pierre Chollet, Jean-Michel Drapé, Bernadette Dreux, Michel Esteban, Christian Ferrullo, Jean-Claude Gouget, Joël Hocquelet, Nicolas Lacombe, Michel de Lapeyrière, Jean-Pierre Lorenzon, Christian Lussagnet, Jean-Louis Matéos, Jean-Pierre Moga, Alain Merly, Claire Pasut, Régine Poveda, Marie-Françoise Salles, Alain Soubiran.
Ceux qui ont voté contre : Jean-Luc Barbe, Jean-Louis Costes, Pierre Costes, Francis Da Ros, Christian Dézalos, Georges Denys, Jean Dreuil, Bernard Genestou, Raymond Girardi, Jean-Claude Guenin, Alain Paraillous, Catherine Pitous et André Touron.
Ceux qui se sont abstenus : Marc Boueilh et Pierre-Jean Fougeyrollas.
Le vote de l'assemblée départementale en faveur de la participation au financement du tronçon Tours-Bordeaux ne présage pas forcément de l'avenir. Pas forcément...
Qui est sorti satisfait et (ou) optimiste du débat du conseil général de ce jeudi, conclu par le vote positif de l'assemblée départementale pour le financement du tronçon Tours-Bordeaux de la future ligne LGV (notre édition d'hier) ? Les partisans de ce projet, ou ses opposants, sachant que l'approbation du financement de ce tronçon pourrait ressembler à une première étape à l'adoption du projet final, à savoir, la réalisation du tronçon Bordeaux-Toulouse, point de fixation de toutes les luttes depuis des mois dans le département ?
La réaction des militants associatifs qui s'opposent à la création de cette nouvelle ligne à grande vitesse était, jeudi soir, symptomatique de ce sentiment mitigé qui habitait tous les protagonistes, élus comme riverains. « On est un peu déçus, mais en même temps satisfaits devant le nombre d'élus qui se sont opposés à ce vote », confiait Charles d'Huyvetter, porte-parole du mouvement anti-LGV, au sortir de l'Hôtel du département.
Et du côté des politiques, les opinions s'exprimèrent avec mesure, au moins dans la forme, le débat n'accouchant jamais de grandes invectives, encore moins de diabolisations prononcées.
Florilège de ces interventions qui occupèrent l'assemblée durant près de deux heures.
- « Que ce soit clair, cette décision ne nous engage pas sur les autres tronçons (NDLR : sur le Bordeaux-Toulouse). Juridiquement, c'est établi ». (Pierre Camani)
- « Faut-il pouvoir se rendre à Paris plus rapidement ? Oui. On se sera trompé si on passait à côté de ce projet ». (Alain Merly)
- « Je comprends les craintes des riverains, mais on doit se positionner par rapport à ce que l'on pense être l'intérêt général ». (Patrick Cassany)
- « Il ne s'agit pas d'opposer des modernes et des rétrogrades ». (Jean-Louis Costes)
- « Même si on ne participe pas à son financement, elle sera faite. Elle est tellement logique ». (Michel Esteban)
- « Si cette infrastructure est stratégique, alors c'est à l'État de payer. Là, les contribuables de l'agglomération agenaise devront payer quatre fois pour le compte de l'État, la Région, le Département et la CAA. On ne peut pas l'accepter ». (Catherine Pitous)
- « Aucune étude ne permet de dire que la LGV favorisera le développement économique. J'ai la conviction que ça n'apportera rien au département ». (Jean-Claude Guénin)
- « En participant à ce financement, on se tire une balle dans le pied qui pourrait se transformer en hari-kiri à l'avenir. Y participer est une anomalie et une injustice ». (Raymond Girardi)
Après près de deux heures de débat, 25 conseillers (16 de gauche, 9 de droite) ont voté le financement du tronçon Tours-Bordeaux. 13 autres (8 de la majorité, 5 de l'opposition) s'y sont opposés. Un 25-13 (il y a eu deux abstentions) qui n'épouse pas du tout le clivage gauche-droite classique de cette assemblée, preuve de la spécificité du sujet et base sur laquelle les militants associatifs entendent bien s'appuyer dans leurs luttes futures.
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