21 mai 2010 - Sud-Ouest
Les élus opposés à la ligne nouvelle entre Bayonne et la frontière reçus hier au ministère de l'Environnement.
Après la conférence de presse de lundi , une délégation d'élus était reçue au ministère hier.
L'entretien a duré un peu plus d'une heure et demie hier après-midi au ministère de l'Environnement. Le directeur de cabinet de Jean-Louis Berloo, des conseillers techniques du ministère, et Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, ont reçu une délégation de sept élus des trois communautés de communes opposés à la LGV entre Bayonne et la frontière.
« L'entretien a été très courtois, a commenté Michel Hiriart, à la sortie de la réunion. Mais une fois de plus, chacun est resté sur ses positions. Le gouvernement est convaincu qu'il faut faire cette ligne nouvelle, et nous, qu'il faut réhabiliter la ligne actuelle sur notre territoire. L'Etat garde la conviction que ce projet international ne peut se concevoir avec un morceau vide. On leur a, une fois de plus, dit que l'on était persuadé du contraire. On leur a également annoncé que l'on avait créé trois commissions de travail (technique, lobbying et juridique, notre édition de mardi) et que nous allions continuer à défendre nos territoires et nos populations. Ils vont faire maintenant part de notre entretien au ministre. »
Le rapport est rendu
La médiatrice Marie-Line Meaux a rendu son rapport mercredi au Premier ministre, et en a envoyé une copie aux élus du Pays Basque. Ils ont eu le temps de le consulter avant de partir hier à Paris.
« Nous avons dit à nos interlocuteurs que les relations avaient été très bonnes avec Marie-Line Meaux, poursuit le président de la communauté de communes Sud Pays Basque. On leur a précisé que ses conclusions nous avaient confortées dans nos points de vue sur les questions d'enfouissement et de raccordement de la LGV, qu'elle était bien consciente de nos interrogations. »
Prochaine étape de ce dossier, la réunion du Comité de pilotage à Bordeaux le 30 mai qui prendra acte du rapport de la médiatrice et devrait autoriser RFF à reprendre ses études.