25 juin 2012
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Ce matin devant le Conseil Général à Agen
On a donné une brouette pleine d'arguments aux élus....,
mais nous sommes "enchaînés" par le système...........
à lire 2 articles dans le Sud-Ouest du 25 juin 2012 :
Agen: les anti-LGV accueillent les conseillers généraux
Avant le débat de ce soir sur la LGV, les associations contre le projet ont interpellé les élus
Les anti-LGV ont distribué un courrier avec leurs arguments aux élus du Conseil général. (Photo "Sud Ouest")
Dès 8h30 ce matin, soit une demi-heure avant le début de la session du Conseil général, les associations anti-LGV de la Coordination 47 ont accueilli les conseillers généraux aux différentes entrées de l'Hotel du département, leur remettant à chacun un courrier. Courrier rappelant leurs arguments pour refuser la LGV Bordeaux-Toulouse et demander plutôt l'aménagement des voies existantes.
Un argumentaire destiné à "aider" les élus dans leur prise de décision. Car cette après-midi, une session spéciale est organisée sur la lGV avec interventions devant les conseillers généraux de Réseau Ferré de France et du cabinet Claraco qui a réalisé une étude sur l'aménagement des voies existantes. Les associations anti-LGV n'auront pas droit à la parole au cours de ce débat. Alors ce matin en remettant leurs arguments aux élus, elles en appelaient à "la responsabilité" de ceux-ci...
Le Sud Ouest
Le Conseil général devait se prononcer en session plénière aujourd'hui, sur sa participation ou non au financement de la Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. C'est du moins ce qui était prévu de longue date.
De fait, si les conseillers généraux seront bel et bien réunis toute la journée dans l'hémicycle départemental, ils examineront le dossier LGV en fin de journée. Mais ici, point de vote à fournir, il s'agit finalement d'une séance d'information où les élus se verront présenter les études réalisées par Réseau ferré de France et celle de Claraco sur l'aménagement des voies existantes. « Les conseillers généraux ont déjà pris connaissance de ces études mais je m'étais engagé auprès des associations à ce que tous les Lot-et-Garonnais aient accès à ces informations via une session », explique en note d'intention, le président, Pierre Camani.
Mais les associations anti-LGV et notamment celle qui en regroupe la majorité, la Coordination 47 affichent leur déception. « Lors de notre rencontre, le 27 janvier, le président Pierre Camani s'était engagé à nous faire participer au débat et défendre nos arguments. Or là, seuls RFF et ALTernative LGV via le cabinet Claraco vont pouvoir s'exprimer », font remarquer de concert, Charles d'Huyvetter et Patrick Vaccari, porte-parole de Coordination 47. « La voix des citoyens que nous représentons n'est pas entendue et ce, dans un dossier sans précédent ! C'est très regrettable. »
Tracts distribués aux élusAlors pour que leur argumentaire soit néanmoins répercuté et ne soit pas oublié ou écarté par les élus, les anti-LGV seront au rendez-vous dès ce matin aux deux entrées de l'hôtel du département et ce, alors que la séance d'information spécifique à la LGV est programmée à 17 heures.
« Nous allons distribuer aux conseillers généraux un courrier dans lequel nous rappelons nos arguments mais également les incohérences de RFF. Car après sept ans de débat sur ce projet, on n'en connaît toujours pas le coût exact, ni le nombre de trains prévus ni le nombre d'arrêts en gare d'Agen. Sans compter que le nombre de passagers a été surestimé par RFF tout comme le temps gagné. Quant au prix du billet sur la future LGV, nul ne l'évoque. »
Une motion demandée
Quant à l'étude alternative de Claraco si, dans les grandes lignes, elle remporte l'adhésion des associations de citoyens, celles-ci contestent l'utilité des « shunts » prévus à Port-Sainte-Marie et Moissac (82). « Ils vont impacter des propriétés et sont très coûteux. »
Pour les anti-LGV, le combat est loin d'être terminé, « même si au sein des conseillers généraux, les opinions évoluent et le nombre des ''contre'' grandit. »
Aujourd'hui, la Coordination 47 attend une prise de position des élus. « Nous avons bien compris qu'ils n'ont pas l'intention de voter. Nous leur demandons une motion sur le rejet du projet LGV et sur la modernisation des voies existantes. Ils ont désormais toutes les cartes en main pour se prononcer. »