Réunion mardi 9 mars pour le maintien de la gare en ville et contre la nouvelle voie.
Organisée par une nouvelle coordination.
Le mouvement fait tache d'huile. Mardi prochain, c'est la nouvelle Coordination agenaise pour le maintien de la gare TGV en centre-ville qui apportera sa contribution contre la ligne à grande vitesse (LGV), en organisant une réunion publique dès 19 h 45, à la rotonde du Stadium.
L'occasion pour ce faisceau d'opposants, qui rassemble la Sepanlog, Au fil des Séounes et les associations Très Grande Vigilance du Bruilhois et de l'Agenais, de débattre sur deux points fondamentaux dans les revendications. À savoir le maintien de la gare en ville, en cas de nouveau tracé, et l'aménagement de la ligne existante pour le passage des trains.
Les élus invités
En outre, la coordination exige des collectivités territoriales et locales le financement d'une étude alternative. Et ce, pour « expliquer aux usagers, sur un modèle emprunté aux opposants du Pays basque, que la construction de la nouvelle ligne n'est pas une priorité infrastructurelle ».
« C'est quand même étonnant de ne pas avoir les moyens de comparer les différents investissements, prolonge un opposant. On ne peut pas se contenter d'un seul devis. » Une invitation à se réunir pour en débattre a été lancée aux élus de l'arrondissement. Les opposants voudront aborder, dans le cadre de la modernisation de la ligne actuelle, le pôle multimodal, le renforcement du réseau TER ou encore l'aménagement de la traversée de Port-Sainte-Marie.
« Il faut que chacun soit au courant de la réalité des choses », avance-t-on encore à l'heure où le débat s'organise. Débat que l'on voudrait prolonger ici en soumettant les Agenais à une consultation massive. « Il n'y a aucune raison de se dire que tout est bouclé alors que les enquêtes publiques ne sont pas encore ouvertes. »
Les membres de la coordination prendront part à la manifestation prévue samedi 6 mars à Nérac.