Tous connaissent le projet détaillé et présenté depuis plus de vingt ans. Beaucoup se questionnent sur les délais de réalisation et surtout sur la participation financière de chacun d'entre nous. Une multitude s'interroge sur la nécessité du projet ou sur la corrélation établie entre le coût, l'utilité et la rentabilité.
Une minorité croit « dur comme fer » à une réalisation future non définie. Une infime minorité œuvre en catimini sur quelques points qui intéressent la multitude : -Le tracé de la LGV ;
-L'implantation de la gare et des infrastructures la desservant.
Dernièrement, une carte éditée par RFF (Réseau ferré de France) en couleur, sur papier glacé, a donné l'ébauche du fuseau (1 000 m) retenu pour la LGV ainsi que deux points retenus pour l'implantation de la future gare LGV (Roquefort et Sainte-Colombe-en-Bruilhois).
Et bien, pour aussi curieux que cela puisse paraître, la ligne de chemin de fer enjambant la Garonne et croisant la future ligne LGV sur la commune de Layrac ne figure pas sur cette carte. Inconnue, disparue, évaporée.
Passer sous silence ne veut pas dire oublier.
D'ailleurs, il se pourrait qu'au détour de la présentation de la réforme territoriale, le secteur concerné oublié puisse ressurgir afin de demander à ce même secteur de contribuer aux frasques engagées pour la réalisation des liaisons entre l'ancienne et la nouvelle gare LGV.
Pourquoi faut-il ignorer des structures existantes ?
Pourquoi amonceler sur un même site une multitude de liaisons si denses et inextricables que l'on pourrait penser à un nœud gordien.
À moins que les désirs de certains ne soient pas dénués d'intérêt auquel cas seul un vote des populations concernées peut avaliser un choix que, de toute façon, elles devront assumer. »
PUBLIÉ LE 22/02/2010 09:59 | La Dépêche courrier des lecteurs GUY POTEREAU (CAUDECOSTE).