26 juillet 2011 - Sud-Ouest
Après plus de dix courriers restés sans réponse, les anti-LGV veulent rencontrer la ministre de l'Écologie.
Les manifestants n'ont pas apprécié que l'on touche à leur arche.PHOTO J.P.
Constatant que le député-maire d'Agen a « ses entrées » pour obtenir des rendez-vous auprès de la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (notre édition du 12 juillet), une trentaine de membres de la Coordination 47 pour le TGV sur les voies existantes s'est réunie, hier midi, devant la mairie d'Agen. « Notre seul objectif est de lui remettre un courrier pour qu'il nous obtienne un rendez-vous auprès de la ministre afin que l'on puisse lui développer nos arguments, détaille Charles d'Huyvetter. Mais apparemment, ils sont trop bons. Et ça perturberait les projets du député… »
Quelques minutes auparavant, le porte-parole de la Coordination n'était pas aussi calme. Venus avec leur traditionnelle arche revendicative, les manifestants ont vite déchanté. Alors qu'il était en train de gonfler leur installation devant la mairie, le ton est légèrement monté, le directeur de cabinet du maire leur ayant demandé de s'éloigner de la façade pour l'élever au bout de la place. Au final, les policiers municipaux l'ont dégonflée…
« On est pourtant sur le domaine public », pestait l'un des manifestants. La petite équipe est finalement entrée en mairie où Jean Dionis, visiblement agacé, les a reçus même s'il a fait savoir qu'il n'avait « pas que ça à faire ». À l'issue de l'entrevue, il s'est engagé à relayer leur demande par courrier. Sans garantie de réponse…
J. P.