4 mai 2011- Le Parisien
Le gouvernement pourrait faire passer d'autres projets de ligne à grande vitesse (LGV) avant celui du Sud-Ouest si le financement nécessaire pour Tours-Bordeaux n'est pas réuni, a dit mercredi le préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet.
"Si la mobilisation collective - Etat, collectivités locales, etc... - n'arrive pas à être suffisante sur l'ensemble du projet, il y a des projets, eux, qui sont prêts.
Donc, à un moment donné, l'Etat devra apprécier (...) s'il fait passer d'autres projets, qui sont prêts, avant celui du Grand Sud-Ouest", a dit Henri-Michel Comet devant la presse.
Il n'a pas précisé quels projets seraient susceptibles de prendre le pas sur la ligne Sud-Europe atlantique. Mais ses propos interviennent à un moment où des collectivités rechignent à contribuer au financement, compliquant la tâche du gouvernement censé rendre une décision sous peu.
"La question est finalisée en ce moment", a confirmé Henri-Michel Comet lors de sa première conférence de presse de préfet de Midi-Pyrénées.
La future LGV mettrait Bordeaux à un peu plus de deux heures de Paris (soit un gain de 50 minutes), peut-être en 2017. La ligne (dans la continuité de la ligne existante Paris-Tours) serait prolongée ultérieurement de trois branches distinctes: vers Toulouse et le Pays basque espagnol à partir de Bordeaux, vers Limoges à partir de Poitiers.
C'est à ce titre que les collectivités de cinq régions sont appelées, dans le cadre d'un partenariat public-privé d'une ampleur exceptionnelle, à participer au financement de Tours-Bordeaux, un projet chiffré à 6,7 milliards en euros constants 2009.
Mais les collectivités négocient âprement leur participation, quand elles ne la refusent pas, au point de susciter l'inquiétude quant à la réalisation même du projet. La présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal (PS), vient de redire son refus de cofinancer. Elle consent seulement à accorder un prêt remboursable à l'Etat.
Il n'a pas précisé quels projets seraient susceptibles de prendre le pas sur la ligne Sud-Europe atlantique. Mais ses propos interviennent à un moment où des collectivités rechignent à contribuer au financement, compliquant la tâche du gouvernement censé rendre une décision sous peu.
"La question est finalisée en ce moment", a confirmé Henri-Michel Comet lors de sa première conférence de presse de préfet de Midi-Pyrénées.
La future LGV mettrait Bordeaux à un peu plus de deux heures de Paris (soit un gain de 50 minutes), peut-être en 2017. La ligne (dans la continuité de la ligne existante Paris-Tours) serait prolongée ultérieurement de trois branches distinctes: vers Toulouse et le Pays basque espagnol à partir de Bordeaux, vers Limoges à partir de Poitiers.
C'est à ce titre que les collectivités de cinq régions sont appelées, dans le cadre d'un partenariat public-privé d'une ampleur exceptionnelle, à participer au financement de Tours-Bordeaux, un projet chiffré à 6,7 milliards en euros constants 2009.
Mais les collectivités négocient âprement leur participation, quand elles ne la refusent pas, au point de susciter l'inquiétude quant à la réalisation même du projet. La présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal (PS), vient de redire son refus de cofinancer. Elle consent seulement à accorder un prêt remboursable à l'Etat.
(NdlR: TGV-Albret : cliquez sur le lien suivant : la dictacture des Guignols ( merci LGV Limoges-Poitiers)