17 mars 2011 - Le Sud-Ouest par M.C.
Action conjointe menée, hier, devant la gare par la Coordination 47 et les élus du collectif Alternative LGV.
Un peu mélange des genres l'action conjointe menée, hier, par la Coordination 47 anti-LGV et les élus du collectif Alternative LGV, devant la gare d'Agen. Car il ne faut pas perdre de vue qu'elle s'est tenue à quelques jours du premier tour des élections cantonales et qu'un candidat aurait pu se glisser dans l'action. À moins que ce ne soit fait exprès.
Hier donc, le coprésident d'Alternative LGV, Bernard Faucon-Lambert, a rappelé qu'il trouvait « scandaleux que l'argent public puisse servir à financer un projet réalisé par des privés ». Il a demandé que « la participation de l'État, soit 22,5 %, soit doublée », car au final elle récupérera la TVA sur les travaux. Il a insisté pour savoir « si les tarifs annoncés sont TTC ou hors taxes », la fameuse TVA. « Et ce n'est pas faute de réclamer ! »
31 candidats sur 190
En parallèle, la Coordination 47 anti-LGV a fait un petit point sur sa demande adressée aux 190 candidats aux cantonales en Lot-et-Garonne. En un mot, elle veut connaître leur position quant au projet LGV, sachant qu'elle milite pour la réhabilitation du tracé actuel.
Un peu plus de 16 % des candidats ont répondu, c'est-à-dire 31 sur 190. Si ceux d'Europe Écologie-Les Verts et du Front de gauche ont fait savoir qu'ils étaient contre le nouveau tracé LGV, ils ont été rejoints par quelques personnes de la majorité départementale. Deux candidats ont répondu qu'ils étaient favorables à une nouvelle ligne. Le mutisme des autres est majoritairement expliqué par leur attente des résultats de l'étude indépendante et comparative qui doivent être connus à la fin de l'année.