10/11/2010 - LADEPECHE.FR

Michel Martelli, entouré de la vice-présidente et de la trésorière, se prépare à développer l'historique du sujet LGV tel que le conçoit son association Tous Groupés Vigilants .

A l'initiative de l'association Tous Groupés Vigilants et de son président Michel Martelli, une réunion s'est tenue dans la salle des fêtes (l'ancienne) de Moirax.

Devant une salle comble et très attentive, le président, après avoir donné la parole à la vice-présidente, s'est engagé dans la lecture d'un « plaidoyer pour la crédible alternative d'un TGV sur les voies existantes aménagées ». Quatre volets d'argumentation ont été abordés.

Résumé :

1-La LGV Bordeaux-Toulouse, spécifiquement dédiée aux voyageurs ; sur ces lignes ne circulent pas de trains de marchandises. Des recherches sont faites pour réunir une documentation sur la pertinence du sujet tant en France qu'en Europe.

2- La gare d'Agen. «RFF avait proposé son maintien centre-ville. Les élus en ont décidé différemment», cite M.Martelli qui développe les conséquences risquées par l'implantation proposée et donne des exemples de ce qui s'est passé dans d'autres régions.

3- La zone industrielle : un projet colossal viendrait se greffer (210 ha de ZI plantée sur des terres agricoles fertiles). Des estimations budgétaires sont avancées. Des informations sont données sur les grandes métropoles-capitales : Bordeaux et Toulouse qui n'ont pas implanté de ZI près de leur gare LGV et les LGV en Belgique et en Espagne.

4- L'alternative crédible : une conclusion établie pour résumer 5 éléments favorables à l'aménagement des voies existantes : Toulouse-Paris en 3 h 26 min, 3 600 ha de terres agricoles préservées, économie de 6 milliards d'€, modernisation des voies actuelles, sauvegarde de zones classées.

Une pré-étude réalisée à la demande d'élus, transmise à l'asso, a permis d'en résumer quelques passages : « Elle arrive à point nommé et nous apporte toute la sérénité dans nos convictions », annonce-t-il avant de donner la parole à Claude Semin, porte-parole de la coordination 47, Joseph Bonotto, président de l'association de Ste-Colombe, aux adhérents et autres auditeurs dans la salle qui souhaitaient s'exprimer.