28 septembre 2024 - ICI par France Bleue et Fr3
Les parlementaires Monique de Marco et Nicolas Thierry (Les Écologistes), Mathilde Feld et Loïc Prud'homme (LFI) et Sophie Mette (MoDem) ont écrit ce vendredi au premier ministre Michel Barnier pour lui demander d'organiser un référendum sur les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Le 20 avril, une manifestation anti-LGV était organisé à Cadaujac. © Radio France
Ils ne sont pas tous du même bord, mais ils sont contre les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Quatre parlementaires de gauche, les députés Loic Prud'homme et Mathilde Feld (LFI), Nicolas Thierry (Les Écologistes), la sénatrice Monique de Marco (Les Écologistes) et la députée MoDem Sophie Mette se sont mis d'accord sur une lettre à envoyer au premier ministre Michel Barnier pour lui demander un référendum local sur la question.
"Notre démarche transpartisane témoigne de l’importance que nous accordons à cette question",écrivent-ils. Ils dénoncent un "débat devenu stérile"sur la question, et soulignent"l’urgence d’une consultation citoyenne." "Nous croyons fermement qu’une consultation démocratique directe est la seule issue",poursuivent-ils, en se basant sur l'exemple du référendum concernant l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et sur celui organisé à Paris sur les trottinettes électriques. Eux souhaitent que les habitants des 2.340 communes concernées par l'"impôt LGV", puissent s'exprimer. Cela concerne les villes à moins de 60 minutes en voiture d’une gare desservie par la future ligne à grande vitesse, soit 464 communes girondines.
Ils demandent à la Commission nationale du débat public (CNDP) de ce saisir de l'organisation du dossier. Malicieusement, ils rappellent que Michel Barnier avait"été à l’origine de ce mécanisme de consultation citoyenne en tant que ministre de l’environnement.". En plus du référendum, les élus girondins souhaitent "la mise en place d’un moratoire sur l’ensemble des travaux en cours."