23 avril 2024 - Rue89Bordeaux
Les forces de l’ordre ont délogé les opposants à la LGV qui occupaient une ferme sur la Commune de Cadaujac. L’expulsion s’est faite dans le calme.
L’occupation avait été décidé en début de soirée samedi ; elle n’aura pas duré 24 heures. Les opposants à la LGV ont été délogés de la ferme « réquisitionnée », chemin de l’Esclopey, par les forces de l’ordre aux alentours de 16h ce dimanche, alors qu’une réunion, ouverte au plus grand nombre, devait se tenir à 16h30 pour décider des suites du mouvement.
« Sans doute de peur d’une installation durable, les forces de l’ordre ont alors augmenté la pression sur les occupant-es », selon un communiqué du collectif LGV Non Merci.
« Faire fleurir des occupations »
Après négociations, la trentaine de personnes encore sur place s’est résolue à partir devant la présence des forces de l’ordre. Des contrôles d’identité ont toutefois été réalisés.
« Cette occupation a renforcé les liens entre les collectifs et les individus, a mis en action de nouvelles personnes, et a montré que d’autres modes d’action sont possibles. Nous appelons à faire fleurir des occupations tout le long du tracé pour protéger les habitations et les écosystèmes menacées par ce projet délétère », témoigne une occupante.
Les opposants à la LGV avaient élu domicile samedi soir dans cette ferme, récemment expropriée en vue d’être détruite, suite àla manifestation contre le GPSO organisée à Cadaujac dans l’après-midi. Des voisins sont venus témoigner de leur soutien en apportant des affaires pour passer la nuit et du café pour le petit déjeuner. L’ancien propriétaire de la ferme s’était lui aussi rendu sur place.