25 novembre 2022 - Sud Ouest
Charles d’Huyvetter, président de l’association Très Grande Vigilance en Albret© Crédit photo : Loïc Déquier/SUD OUEST
Les grandes figures de la lutte contre le GPSO en seront. Les camarades des Landes, du Pays basque, de la Gironde et de tous ces départements que la ligne ferroviaire à grande vitesse devrait traverser à condition qu’elle se réalise. Sur ce point, Charles d’Huyvetter, président de TGV en Albret s’en tient à une prudence de sioux avant le rassemblement de ce samedi 26 novembre à 10 h 30 à Feugarolles : « Pour les pros comme pour les antis, c’est l’incertitude ».
Alors maîtriser l’argumentaire est plus que jamais de circonstance. « Nous ne voulons pas que le propos parte dans tous les sens. Nous avons prévu une heure environ d’interventions autour de trois thématiques : les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. » Il y aura huit prises de paroles, par des représentants d’associations dont certains luttent depuis 2005, comme Pierre Carde et Victor Pachon (64), Roland Legros et Denise Cassou (40) ou encore Jacqueline Lartigue, maire de Bernos-Beaulac (33).
Tendances
À cette palette de militants historiques et d’élus s’ajouteront quelques responsables politiques locaux. Julie Castillo, Maryse Combres, Raymond Girardi monteront à la tribune installée à proximité de la mairie de Jean-François Garrabos. « Des élus des départements voisins, des citoyens seront présents. Des gens de tendances différentes et c’est ce qu’il nous plaît. En revanche, je regrette que les chasseurs ne soient pas officiellement représentés », glisse Charles d’Huyvetter, reconduit cette semaine dans ses fonctions à la tête de TGV en Albret.
Tout comme Jacques Dousset, chargé des questions juridiques et des relations avec les structures amies. « Le sujet est toujours d’actualité, toujours une menace et toujours aussi déraisonnable, inutile, ruineux. On parle de 14,5 milliards pour le GPSO et si l’Europe ne met pas les 20 % prévus au plan de financement, ce sont les collectivités locales qui devront assumer à l’arrivée ». Pour les opposants, la modernisation de la ligne actuelle est une priorité.