12 avril 2018 - Conseil d'état ( texte officiel)
NdlR - TGV Albret : ........Un petit mémo concernant la décision du conseil d’Etat pour exprimer notre écœurement vis-à-vis de cette soi-disant justice.
Comment exprimer en quelques lignes 10 ans de lutte en apportant des arguments que personne n’a contesté et tout le contraire, élus de proximité ou national, citoyens dans les réunions publiques tous nous ont félicités pour notre travail sérieux, argumenté, réaliste et force de propositions.
Mais que reste – t-il de tout cela, si ce n’est un sentiment de frustration.
Y aurait-il une justice sous influence à 2 vitesses ?
Mais, dans tous les cas, la décision la plus importante, la décision politique, restera de la compétence du Gouvernement.
Les projets prioritaires seront annoncés dans les prochains mois dans le cadre de la Loi d’orientation des transports en France.
Nous avons encore des semaines pour agir et rappelons à tous ceux à qui cette décision procure un sentiment d’injustice, d’incompréhension et d’indignation, qu’il faut rester mobilisé, que rien n’est perdu et que notre combat continue pour obtenir enfin l’annulation de ce projet..........
TGV-en Albfret
Texte officiel du Conseil d'Etat:
LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax
L’essentiel :
o Par un décret du 2 juin 2016, les travaux nécessaires à la réalisation des lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) « Bordeaux-Toulouse » et « Bordeaux-Dax » ont été déclarés d’utilité publique.
o De nombreuses communes, plusieurs associations ainsi que des riverains du projet ont demandé au Conseil d’État l’annulation de la déclaration d’utilité publique.
o Par la décision de ce jour, le Conseil d’État rejette leurs recours.
Les faits et la procédure :
Par un décret n° 2016-738 du 2 juin 2016 les travaux nécessaires à la réalisation des lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) « Bordeaux-Toulouse » et « Bordeaux-Dax » ont été déclarés d’utilité publique.
De nombreuses communes et intercommunalités riveraines du projet, plusieurs associations de défense de l’environnement, des représentants des terroirs viticoles traversés ainsi que des particuliers ont demandé au Conseil d’État l’annulation de ce décret.
La décision de ce jour :
Par la décision de ce jour, le Conseil d’État rejette ces recours.
Le Conseil d’État juge tout d’abord que la procédure suivie a été régulière. Il écarte notamment les critiques fondées sur l’insuffisance de l’évaluation économique et sociale du projet ainsi que sur celle de l’étude d’impact, qui font partie des documents qui constituent le dossier d’enquête publique. Il estime en outre que cette enquête publique s’est déroulée dans des conditions régulières.
Sur le fond ensuite, le Conseil d’État écarte les critiques mettant en cause l’utilité publique du projet de LGV. Le Conseil d’État reconnaît tout d’abord l’intérêt public que présente ce projet pour l’aménagement du territoire. Il estime ensuite que les expropriations envisagées pour sa réalisation sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’opération : l’aménagement des lignes ferroviaires existantes entre Bordeaux et Dax et entre Bordeaux et Toulouse ne présente pas en effet des avantages comparables aux lignes projetées. Enfin, il juge que les coûts, les atteintes portées à la propriété privée et les risques pour les autres lignes de transport ne sont pas de nature à retirer aux lignes ferroviaires projetées leur caractère d’utilité publique, compte tenu en particulier des mesures prises afin de réduire les effets dommageables du projet, les atteintes à l’environnement, à l’agriculture, à la viticulture, à la forêt, aux monuments historiques et à la chasse et eu égard à l’importance des opérations en cause.