8 février 2017- La Dépêche
Claude Semin prêche l'inutilité du projet GPSO auprès de conseillers déjà convaincus GPSO.
La loi autorise de pratiquer une intervention volontaire : «Les personnes qui n'ont pas été parties, ni représentées en première instance peuvent intervenir en cause d'appel à deux conditions : y avoir intérêt (article 554 du Code de procédure pénale) et se rattacher avec un lien suffisant aux prétentions des parties». Le recours a déjà été déposé par l'association mais le conseil municipal lui donnerait une justification supplémentaire. Deux collectivités impliquées sont déjà directement requérantes : Montesquieu en Gironde et la Communauté de communes des coteaux de Gascogne. Au-delà de ces deux collectivités, plusieurs communes ont voté une délibération : Montesquieu, Feugarolles, Ambruz, Montgaillard, Barbaste, Xaintrailles, Saint-Laurent. De nombreuses associations, collectivités, syndicats groupements de particuliers se sont entendus pour ester auprès des tribunaux administratifs de Bordeaux et Toulouse concernés par les aménagements ferroviaires, Conseil d'Etat pour les lignes nouvelles. Claude Semin a dressé un état de la situation, des recours en justice actuellement examinés. Il n'a pu faire moins que d'expliquer pourquoi d'après les opposants au projet, la politique ferroviaire est très contestée. Très coûteuse, insécure, peu performante, d'après les récents rapports du Sénat et de l'Assemblée nationale et de personnalités, elle ne peut être mise en œuvre que sur décision politique, explique l'association.