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LGV : pourquoi Martin Malvy met la pression
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1 juin 2010 - Sud Ouest

Le président de la Région Midi-Pyrénées craint que la grande vitesse ne dépasse pas Bordeaux. M. Malvy ne veut pas payer sans un engagement clair.LGV_malvy

Martin Malvy a du métier. Hier, le président du Conseil régional de Midi-Pyrénées est sorti le premier du comité de pilotage sur le grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Il se savait attendu.

Il a bien, deux heures durant, entendu les responsables de l'État, de Réseau ferré de France (RFF) et les élus s'accorder sur les fuseaux de 1 000 mètres qui seront transmis au ministre. Il a soigneusement noté les solutions préconisées pour la traversée du Tarn-et-Garonne et l'entrée en Haute-Garonne, les ajustements de fuseaux proposés par RFF à l'ouest du Tarn-et-Garonne et dans les Landes à hauteur d'Uchacq-et-Parentis et les conditions d'insertion de la ligne nouvelle en Pays basque.

Il a appris, comme les autres participants à ce comité de pilotage, que l'investissement dans ces deux nouvelles lignes à grande vitesse au-delà de Bordeaux vers Toulouse et Hendaye coûterait environ 10 milliards d'euros (euros 2009) pour un gain de trafic d'environ 4,5 millions de voyageurs. « Nous rapprochons Bordeaux de Paris dans un premier temps mais nous réduirons ensuite par trois les temps de parcours à l'intérieur de nos régions respectives », a d'ailleurs insisté Alain Rousset, le président du Conseil régional d'Aquitaine.

Mais Martin Malvy était aussi là pour expliquer aux Aquitains les raisons de ses réserves récentes quant à la participation financière de la collectivité qu'il préside ainsi que celles du Conseil général de la Haute-Garonne et de la Communauté d'agglomération du Grand Toulouse. Rappelons que ces trois collectivités sont sollicitées à hauteur de 360 millions pour le financement de la seule ligne Tours-Bordeaux et que cette somme est indispensable au bouclage par RFF, d'ici à l'automne, du contrat de concession avec la société Vinci.

Appel au médiateur

« Nous avons dit oui et même voté dans nos assemblées cette participation mais nous voulons être certains, avant de signer la convention financière, que Paris-Toulouse se fera bien demain en 3 heures et non en 4 h 15 », a expliqué le président du Conseil régional de Midi-Pyrénées. Les arguments du président du Conseil régional de Midi-Pyrénées sont compréhensibles. Il veut, contractuellement, des engagements sur la prolongation du chantier au-delà de Bordeaux en direction de Toulouse. Sinon, il bloquera sa participation sur un fonds dédié, en attendant de constater effectivement le démarrage des travaux sur la section Bordeaux-Toulouse, c'est-à-dire pas avant trois ans minimum. La position de Martin Malvy embarrasse le président de RFF, de la Région Aquitaine et le préfet coordinateur du projet, Dominique Schmitt. Ils s'en remettent au médiateur financier Claude Libermann, qui a déjà déminé la négociation financière avec les Landes et la Gironde. Ce dernier doit rencontrer Martin Malvy dans les prochains jours : « Nous devons avancer dans un esprit de coopération », nous a-t-il déclaré hier.

Jean-Bernard Gilles

 

 

 

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