29 mai 2010 LADEPECHE.FR
À ceux qui auraient pu encore en douter compte tenu des très fortes oppositions à la LGV, Jean-Louis Borloo a réaffirmé hier sa volonté de construire la ligne à grande vitesse de Bordeaux à Toulouse. Présent ce vendredi à Roquefort (47), le ministre de l'Écologie veut veiller toutefois à ce qu'elle provoque le moins de nuisances possibles. « J'ai une mission qui est de multiplier par trois les transports ferroviaires en France, notamment la LGV dans le cadre du Grenelle », a expliqué J.-L. Borloo, à l'issue de la visite de Fonroche, un des fabricants de panneaux photovoltaïques en France.
S'adressant aux opposants au projet de création de deux LGV de Bordeaux vers Toulouse et vers l'Espagne, le ministre souligne : « Je suis prêt à en tenir compte. Il faut discuter et ne pas être brutal ».
Une délégation de la coordination 47 « pour le TGV sur les voies existantes », qui regroupe 9 associations, a été reçue par un conseiller du ministre. Pour elle, cette LGV aura peu de retombées économiques positives en zone rurale.
Cette venue intervenait alors que le comité de pilotage réuni lundi à Bordeaux doit se prononcer sur les fuseaux à l'intérieur desquels seront définis les tracés définitifs. Le projet de création de deux LGV, appelées Grands projets du Sud-Ouest (GPSO), viendrait d'ici 2020 prolonger la LGV Tours-Bordeaux prévue, elle, en 2016.