2 septembre 2014 - La Dépêche
NdlR-TGV Albret : Les dates de l'enquète publique juste pour info et si les blabla de Malvy vous intéressent ,lisez
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Inaugurant hier le viaduc de la Dordogne où passera en 2017 la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, Manuel Valls s'est voulu également rassurant pour la LGV Bordeaux-Toulouse. Les arrêtés préfectoraux sont signés. Les enquêtes publiques auront lieu du 14 octobre au 8 décembre.
Manuel Valls, qui était accompagné du nouveau secrétaire d'État aux transports, le Landais Alain Vidalies, inaugurait hier le viaduc de la Dordogne sur lequel passeront les futurs TGV en juillet 2017. Cet ouvrage long de 1 319 m, situé à Saint-Romain-la Virée (25 km au nord de Bordeaux) est le plus remarquable de la future LGV Tours-Bordeaux pour laquelle les travaux de terrassement sont achevés. A terme, la capitale girondine sera à deux heures de Paris-Montparnasse et Toulouse à quatre heures. En 1853, quand le chemin de fer a relié Paris à Bordeaux, il fallait 13 heures de voyage, a rappelé Manuel Valls.
La présence du Premier ministre sur ce chantier hors normes a permis aussi de lever les derniers doutes sur l'unicité d'un projet à grande vitesse qui, outre Tours-Bordeaux, englobe aussi la ligne Bordeaux-Toulouse dans le respect du calendrier initial. Le chef du gouvernement a annoncé l'ouverture des enquêtes publiques sur la section Bordeaux-Toulouse de la ligne Sud-Europe-Atlantique (SEA).
Enquêtes publiques : arrêtés signés
La signature des arrêtés préfectoraux qui organisent les enquêtes publiques des deux branches du projet Grand Projet du sud-Ouest (GPSO) est intervenue le 25 août. Une décision qui augure bien de la suite puisque les enquêtes se dérouleront du 14 octobre au 8 décembre.
«Le calendrier prévisionnel est ainsi parfaitement respecté», indiquait hier Martin Malvy, pour la Région Midi-Pyrénées.
«Ce calendrier est celui que nous avions négocié avant de nous engager. Il va permettre de lancer les travaux courant 2017 sur la future ligne Bordeaux Toulouse, pour une mise en service en 2024, comme prévu. Manuel Valls confirme ainsi que la section Tours-Bordeaux, bientôt achevée, s'inscrit dans un projet unique qui doit desservir Toulouse d'une part et le sud de l'Aquitaine, d'autre part…»
C'est à la condition expresse que l'itinéraire soit poursuivi jusqu'à Toulouse que Midi-Pyrénées et d'autres collectivités territoriales avaient participé pour plus de 280 M€ au financement du premier tronçon jusqu'à Bordeaux. La Région en a assumé pour sa part 102 M€.
«L'annonce de Manuel Valls donne le coup d'envoi opérationnel du projet. Le gouvernement, qui avait eu le courage d'établir une liste de vraies priorités en termes de grandes infrastructures à la suite du rapport Duron, tient ses engagements», poursuit Martin Malvy qui voit dans cette confirmation une bonne nouvelle pour le secteur du BTP, une bonne nouvelle pour toute la région Midi-Pyrénées et pour Toulouse qui sera en 2024 à environ 3 heures de Paris.
«Dans un contexte budgétaire très contraint, il faut savoir maintenir de tels investissements qui sont essentiels aujourd'hui pour l'emploi et demain pour la compétitivité de nos territoires», conclut le président de la Région.
