La LGV divise les élus socialistes : "C'est une question de nombril politique"
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19 janvier 2016 - Sud Ouest

NdlR-TGV Albret : à lire les commentaires en dessous de l'article

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Renaud Lagrave et Gilles Savary. © ISABELLE LOUVIER ET BERNADETTE DUBOURG
Le Girondin Gilles Savary charge, le Landais Renaud Lagrave réplique

Les hostilités ont été ouvertes en Gironde par le député socialiste Gilles Savary. Cet ancien partisan des lignes LGV passé dans le camp des opposants a soigné ses « amis » landais. « Dans cette affaire, ce sont les Landes qui pilotent le gouvernement. Quand Vidalies a annoncé que le gouvernement comptait poursuivre la procédure, c'est pour faire plaisir à Emmanuelli. C'est une question de nombril politique. Les Landes veulent un TGV qui aille jusqu'à Dax et peu importe que cela ravage les finances publiques ! Je suis scandalisé par la vision clientéliste de certains grands élus dans ce dossier », lançait-il.


Renaud Lagrave, nouveau vice-président de la Région en charge des transports, présenté au passage comme « à la solde d'Emmanuelli », n'a pas aimé. « J'ai l'habitude de ce type de violence dans la bouche d'adversaire politique, mais là, de quelqu'un du même bord que moi, je n'en reviens pas ! M. Savary ne grandit pas la démocratie et a visiblement oublié que les Landais ne sont pas les seuls à soutenir ce projet », répondait-il en citant Alain Rousset ou Martin Malvy.

« Quand je vois comment M. Savary défendait la LGV il y a quelques années et comment il a changé d'avis lorsqu'il a changé de circonscription, je ne peux que me demander qui est opportuniste ou clientéliste sur ce dossier. Ne lui en déplaise, je continuerai à défendre la LGV pour les mêmes raisons qu'il avançait en 2010 : le développement économique, touristique et la desserte du territoire par des TER à grande vitesse. »