Brèves de janvier : partie 1 - AVANCÉES DU PROJET, ÉTUDES MARKETING ET LUBIE DU DÉVELOPPEMENT
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6 février 2025 - LGVNONMERCI/LGVNINA

Nous sommes en Février, voici les brèves de janvier !

En trois parties, voici déjà le premier volet :AVANCÉES DU PROJET,ÉTUDES MARKETING ETLUBIE DU DÉVELOPPEMENT

Autour de Brax, près d’Agen, les fouilles archéo s'intensifient et les questions se posent quant à l'existence véritable d'une clientèle pour les TGV...

Les élu.e.s pro-LGV doutent tellement de l'intérêt de leur projet qu'iels en viennent à conclure des partenariats avec une association locale pour faire la publicité de la future gare LGV,pour 22 500 euros!
Ainsi, L'Agglomération d'Agen et le Club TGV Gare d'Agen-Porte de la Gascogne????se donnent pour mission de "valoriser le projetde LGV"auprès des collectivités du Gers, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Lot, du Lot-et-Garonne et de Dordogne.
Iels souhaitent ainsi faire du territoire une "nouvelle forme de métropole"????et intensifier la compétition avec Montauban et Mont-de-Marsan

"L'objectif est de ratisser large en séduisant la Dordogne, le Lot, le Tarn-et-Garonne et les Landes. En incluant les communes satelites d'Agen ainsi que Villeneuve et Nérac, il a mise sur un bassin de 300 000 à 350 000 habitants".
Ainsi donc, la population des territoires est un objet qu'il s'agit de "séduire", sur lequel "miser"????que l'on va "ratisser" et mépriser puisqu'iels vivent dans des "satellites".

Une fois n'est pas coutume, cela montre bien combien ces acteurs ignorent la réalité des problématiques de déplacements sur le territoire :????le prix indécent du billet de TGV crée un plafond de verre pour la majeure partie de la population????– et tant qu'il en sera ainsi l'idée de voir plus d'un.e habitant.e sur deux emprunter le TGV quotidiennement relève d'un rêve de capitaliste.
????Articles à lireicietla


Dans le même temps, la société des LGV du Sud-Ouest lance une étude pour savoir à quoi servira la LGV pour les habitant.e.s d'Agen

Et oui, on lance un projet et on se demande a posteriori à quoi il va bien pouvoir servir !????C'est ainsi que la SGPSO, société qui pilote l'ingénierie financière du projet, demande une étude à l'ESSEC –école de commercede Paris – des réponses précises quant à l'usage véritable des LGV.

On peut ainsi démonterla fable de "l'utilité publique"des projets d’État????: il s'agit de créer des métropoles de plus en plus grosses indépendamment du besoin exprimé. Or "loin d’être marginale, la pauvreté comprise dans ses multiples dimensions est un phénomène qui touche 35 % à 40 % de la population plus ou moins sévèrement en Nouvelle-Aquitaine» d'après le rapport du CESER Nouvelle- Aquitaine (à consulterici)..????Qui aura donc le luxe d’emprunter le TGV Sud-Ouest ?
????Article source

En contrepoint de ces efforts orchestrés par les promoteur.trices du projet de LGV, l’association Confluence Rail Avenir 47 met son grain de sel dans les dossiers de la ligne Agen-Auch et de la LGV Bordeaux-Toulouse...
L'association a déposé ses statuts et annonce vouloir rassembler "tous les usagers qui s'inscrivent dans une démarche de service publicdu ferroviaire et de l'intermodalité"????
Ce à quoi on pourrait bien poser la question :les TGV s'inscrivent-ils dans une telle démarche ?
En effet,lePatron de la SNCFassume le 24 janvier dernierque « Le TGV n'est pas un service public » dans une interview accordéeau Progrès????sur la hausse des tarifs des billets de trains en 2025.
????Article source
Montauban engage la destruction de 600 HA pour le nouveau quartier LGV
Dans le cadre du projet de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, la ville de Montauban avait sollicité en 2013 la création d’une Zone d’aménagement différé pour créer de nouveaux quartiers et se développer.
Les communes de Montauban et Bressols avaient donc sollicité la création de deux ZAD sur ce périmètre d’une superficie globale de 632,8 ha : 406,6 ha sur Montauban et 226,2 ha sur Bressols????(lieu d'implantation de la gare LGV).
Autant d'hectares non comptabilisés dans les 4800 hectares d'emprise des lignes à grande vitesse !
????Article source
Du côté du reste du tracé :
????La phase de « travaux préliminaires »est lancée sur les 222 km de la future ligne entre Bordeaux et Toulouse. «Les campagnes d’analyses de sols vont se poursuivre en 2025, et nous avons démarré en novembre les diagnostics liés à l’archéologie préventive, notamment dans le Lot-et-Garonne»????énumère Christophe Huau directeur du projet des LGV Sud-Ouest chez SNCF Réseau

????Négociation foncière : SNCF Réseau fait pression sur les propriétaires fonciers le long du tracé.A titre d'exemple, pour les terres agricoles dans le Tarn-et-Garonne, SNCF Réseau tente des'épargner les dossiers d'expropriation difficileset surtout coûteux !Plus précisément : le conseil départemental du Tarn-et-Garonne vote précipitamment la constitution de commissions d'aménagement foncier. Or, selon les choix effectués, certaines issues ouvrent la possibilité pour SNCF Réseau de ne plus avoir besoin d'indemniser à l'amiable ou par voie d'expropriation les propriétaires impactés sur le tracé des LGV, en optant pour des procédures deremembrement sous-traitées au????groupe SOGEXFO-SAFER...

????Les consultations autour de gros appels d’offres de travauxse préparent, et qui aboutissent à des contrats à plusieurs milliards d’euros devant être signés en 2026.
En particulier, trois lots de 100 km ont été précisés en décembre par SNCF Réseau : un tronçon Sud Gironde-Dax correspondant à un contrat de conception-réalisation intégrant le génie civil (terrassements, ouvrages d'art) et les équipements ferroviaires (voies, caténaires). Ces mêmes opérations sont réparties sur deux tronçons pour la section Bordeaux-Toulouse. Les systèmes de signalisation et de télécommunication feront l'objet d'une démarche distincte sur l'ensemble du projet. Une convention est prévue au printemps 2025????pour préciser le tout aux entreprises.Vinci, Bouygues, Eiffage, NGE, ... se frottent déjà les mains.

 
A bientôt pour la partie 2 !
 
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