Quel avenir pour la LGV Bordeaux - Agen ?
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7 octobre 2016 - FR3 Aquitaine

NdlR-TGV Albret :Le lien pour voir/écouter le reportage en dessous de l'article: cliquez ici 


La SNCF ne financera pas de nouvelles lignes à grandes vitesses pour ne pas aggraver son endettement. La semaine dernière, le Sénat avait déjà préconisé le gel du financement de toute nouvelle ligne dans les 15 prochaines années. Une bonne nouvelle pour les opposants à la ligne Bordeaux - Agen.

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C'est un groupe de sénateurs qui a mis le feu aux poudres la semaine dernière. Dans leur rapport ils dénoncent des investissements excessifs concernant de nouvelles LGV et préconisent le renouvellement du réseau ferroviaire existant. Pierre Camani, sénateur PS du Lot-et-Garonne, fait partie de ceux là.
"Le rapport nous dit aujourd'hui il faut faire des priorités, c'est une question de bon sens. la priorité c'est restaurer le réseau ferroviaire traditionnel (...). Demain si la croissance économique repart peut être pourrons nous envisager ces investissements là" explique Pierre Camani.

Du côté des opposants à la LGV cette annonce a évidemment été bien accueillie.

"Sur Bordeaux Toulouse c'est trop court pour justifier une LGV car en dessous de 300km tout le monde sait que cela n'est pas rentable" explique Claude Semin Association coordination anti LGV 47.

Jean Dionis du Séjour, le maire d'Agen, ne compte pas cesser le combat. Cette LGV c'est pour lui une priorité, il ne veut pas "voir passer les trains".

"Toulouse ne lâchera pas cette ambition d'être dans le réseau LGV. Pour nous Agenais il faut que l'on construise autour de ça (...). On ne va pas regarder passer les trains LGV !" explique le maire d'Agen.

Voyez le reportage de Cécile Fréchinos et Benoit-Pierre Morin dans lequel sont interviewés Pierre Camani (sénateur PS du Lot-et-Garonne), Claude Semin (Association coordination anti LGV 47), et Jean Dionis du Séjour (maire d'Agen) :